L’ écriture descendante

En graphologie, on parle d’écriture descendante (ou déviée à droite), on s’intéresse au genre « direction » de l’analyse.

Qu’est-ce que l’écriture descendante ?

L’écriture descendante ne suit pas la ligne de base, ne garde pas le cap devant soi, elle s’en dégage, en obliquant nettement vers le plan des jambages.

L’écriture qui descend régulièrement témoigne d’une attitude fataliste devant la vie, qui n’est pas toujours l’effet de la dépression mais d’un manque d’enthousiasme.

Cela peut-être un mouvement d’humeur passager, ou bien un pessimisme foncier chez le scripteur qui va s’accrocher d’autant plus à l’action qu’il « l’espère quand même, sans rien en attendre ». 

Il y a souvent des réussites dues à cette opiniâtreté, chez les scripteurs à écriture descendante et des échecs chez les scripteurs à écriture montante, qu’on qualifie aussi trop vite d’optimistes et d’ambitieux.

C’est surtout la tension de l’écriture qui est à considérer, ainsi que le milieu graphique.

Que-est-ce que l’écriture descendante traduit-elle ?

Lorsque l’écriture descendante est associée à un trait « abimé » dans sa texture même, à des torsions des formes, à un mouvement général entravé, elle va dénoter ne fragilité morale et physique, des conflits en profondeurs entre les motivations.

Il faut alors regarder la qualité du mouvement.

Par exemple, le mouvement peut entrainer l’écriture, l’énergie peut se dépenser en suractivité. 

Ou alors, s’il y a flottement du mouvement, cela indique l’indécision, l’incertitude, l’absence de but.

S’il on y trouve aussi une inclinaison et des interlignes variables, il a fort à penser qu’il y a dépression.

Le sens de l’écriture descendante :

Le but recherché reste devant soi, mais la main, en écrivant, se rapproche du corps, attirée par le plan des jambages (lettres basses, comme f, g, j, p, q, y, z) ou poussée par celui des hampes (lettres hautes comme d, f, h, k, l, t).

L’interprétation de cette écriture descendante sera nuancée en fonction des autres aspects de l’écriture, et plus particulièrement des hampes et des jambages, précisément.

La main qui écrit, en se déplaçant vers l’avant, attirée par, vers le plan des jambages, l’éloigne donc du plan des hampes, associe les significations symboliques de ces plans.

Autrement dit, l’écriture descendante va vers l’avant, vers la droite et s’éloigne de la gauche, du plan des hampes. Elle associe ces trois plans et il faut en tenir compte dans l’interprétation.

Aller vers l’avenir, mais…

L’écriture qui dévie vers la droite, va nécessairement vers l’avenir car elle avance, mais elle est également attirée par le plan de l’action, de l’incarnation, du manifesté. Elle a besoin de se réaliser, de se rassurer par une expression aboutie sur le plan de l’expérience.

Il peut aussi y avoir un poids à trainer par écrasement du plan de l’idée qui pèse.

Il n’est pas habituel de considérer qu’une écriture dite descendante est celle d’un grand actif. On y voit plus généralement et de la lassitude et de la fatigue

Il faut cependant saisir que l’écriture déviée vers la droite implique une prise directe sur le plan des réalisations, que les idées de la gauche, en appuyant sur la ligne, favorisent cette démarche, qui n’aboutit que si la ligne de base est tenue, l’écriture ferme et de bonne pression.

Qu’en est-il de l’écriture montante dans ce cas, sera-t-elle à l’opposé de l’écriture descendante ? est-ce si simple ?

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