Repères pour l’analyse graphologique d’une signature…

L’analyse graphologique d’une signature…

Cependant, la signature n’est pas suffisante à elle seule. On constate qu’il peut exister de nombreux types de signatures. Voici quelques généralités :

  • Quand la signature est toujours la même, on peut en conclure que la personne a un caractère constant et ferme ;
  • Si la signature varie au cours du temps, on peut en conclure que la personne a un caractère changeant ;
  • Si la signature a les mêmes caractéristiques que le texte, le scripteur est naturel, spontané et loyal ;
  • Si la signature est différente du texte, le scripteur est impressionnable et il a un caractère ambigu.

Emplacement de la signature

Verticalement :

La signature tracée proche du texte indique que le scripteur a une vie routinière.
Si la signature est éloignée du texte, le scripteur est orgueilleux et il désire se mettre en valeur.

Horizontalement :

Au plus la signature est à gauche, au plus le scripteur est timide et incapable d’initiative.
Au plus la signature est à droite, au plus le scripteur est ambitieux.
Si la signature est excessivement à droite, le scripteur est imprudent et il a le goût du risque.

Direction de la signature

Montante :

Le scripteur est ambitieux.

Si la signature est très montante, le scripteur a une haute estime de lui.

Descendante :

Le scripteur est découragé et triste. Il manque de confiance en lui-même. Il faut tenir compte de la direction des lignes d’écriture quand on analyse la signature.

Lignes et signature montantes : ardeur du scripteur.

Lignes descendantes et signature montante : le scripteur a la volonté de réagir contre la dépression.

Lignes montantes et signature descendante : le scripteur donne une impression de bonne santé mais il est inquiet.

Lignes et signature descendantes : le scripteur est pessimiste, il est peut-être malade.

Les paraphes

Les paraphes sont les traits que l’on ajoute à notre signature. Le paraphe terminal peut être constitué d’un ou plusieurs traits qui complètent la signature. Certaines personnes le tracent de façon naturelle, d’autres cherchent une certaine forme artistique puis l’ajoutent volontairement à leur signature.

Le paraphe n’a de réelle importance que lorsqu’il est tracé volontairement.

Une signature sans paraphe indique de la simplicité et de la modestie, surtout si l’étude de l’écriture révèle des indices d’un bon niveau de culture. Si ces indices ne sont pas présents, on peut en déduire de l’apathie et de l’étrangeté.

Si la signature se termine par un simple point, cela indique de la correction, voire un certain conformisme. C’est également un signe de prudence, de méfiance.

Paraphe soulignant :

C’est le tracé le plus fréquent. Surtout s’il est formé par le prolongement d’une des premières lettres de la signature, il indique un contentement de soi, une haute estime de sa personne. Il peut aussi indiquer une grande confiance en soi qui guide les actes du scripteur.
Le graphologue Raymond Trillat en donne une définition qui résume assez bien ce paraphe: « Conscience de sa valeur, mais non sureté de celle-ci « . S’il y a plusieurs traits soulignants, cela indique le désir de s’imposer contre et malgré tous.

Paraphe surlignant (barrant la signature) :

Le scripteur ressent le besoin de se protéger contre l’inconnu.

Paraphe souligné et surligné :

Le scripteur s’est imposé une route qu’il a décidé de suivre. Il est persévérant et ambitieux. Il ne rend jamais un service désintéressé.

Paraphe encadrant le nom :

Un paraphe encadrant le nom (c’est-à-dire constitué de deux traits parallèles tracés l’un au-dessus et l’autre en-dessous du nom), indique que le scripteur est prudent et capable de dissimulation.

Paraphe dirigé vers le bas :

Cela indique un esprit d’indépendance.

Massué (s’élargissant à son extrémité inférieure) : décisions soudaines et irrévocables.

Pointu : esprit agressif et mordant.

Paraphe dirigé vers le haut :

Le scripteur est idéaliste, il s’intéresse aux sujets spirituels.

Massué : fanatisme.

Pointu : subtilité.

Tracé en « serpentin » :

Si le paraphe comporte des ondulations agréables à regarder, cela indique que le scripteur est naturellement gai, qu’il a le sens de l’humour et sait être positif. Il fait preuve de cordialité et d’amabilité à l’égard du milieu dans lequel il est.

Concavité montante :

Cela révèle un sujet qui ne perd aucune occasion de vanter ses mérites.

Concavité descendante

C’est un trait d’amabilité. Le comportement du scripteur est quelque peu ostentatoire (c’est souvent le cas de la signature des rois de France).

Paraphe recouvrant :

Un paraphe recouvrant la totalité du nom et retombant juste devant la première lettre indique que le scripteur est doté d’un courage et d’une énergie qui accaparent toute sa vitalité.

Renflement à l’extrémité :

Cela révèle un tempérament de lutteur, une énergie indomptable.

Descendant vertical :

Un paraphe descendant verticalement (ou presque) signifie que le scripteur a l’habitude de vivre simplement. C’est le signe d’intelligence et la preuve d’une personnalité bien affirmée (souvent chez les hommes de lettres).

Un paraphe descendant verticalement (ou presque) et ayant la forme d’un zigzag indique que le scripteur possède une intelligence très dynamique et qu’il est capable de prendre des décisions rapidement (souvent chez les hommes d’affaires).

Paraphe « en lasso » :

Cela signifie que le sujet est un fanfaron satisfait de lui-même et qui recherche l’approbation d’autrui dans sa façon de se conduire.

 

Paraphe aux courbes élégantes :

Un paraphe simple comportant des courbes élégantes est caractéristique d’un sujet sachant bien utiliser toutes ses capacités pour embellir sa personne. Il aime être entouré d’affection et d’attention. Il cherche avant tout à plaire (souvent dans les signatures féminines).

Paraphe compliqué :

Un paraphe compliqué (dit en « nœud de cravate ») indique que le scripteur aime l’intrigue et qu’il est doué pour les activités commerciales.

Paraphe entourant le nom :

Cela signifie que le sujet est réservé, qu’il aime l’intimité et la vie familiale.

 

 

Devant tous ces exemples, on se rend compte que de nombreux paramètres entrent en ligne de compte dans l’analyse d’une signature.

Rien n’est établi.

Que ce soit sa situation dans la page, à droite, à gauche, au centre, proche ou loin du texte,

Qu’elle soit différente du texte dans sa graphie, ou au contraire, identique à celui-ci, les éléments clé de la signature ne sont pas anodins.

On a donc toutes les bonnes raisons de se demander comment faut-il choisir sa signature pour qu’elle soit la plus représentative de ce que nous sommes vraiment.

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