On dit d’une écriture qu’elle est petite, lorsque ses lettres de la zone médiane mesurent moins de 2 mm.
On parle du genre dimension en graphologie
Pour l’écriture petite, comme pour l’écriture grande, l’observation des espèces qui se conjuguent à la dimension est primordiale ; ce sont elles, en effet, qui pour beaucoup, détermineront les interprétations.
Il est courant d’associer la réduction de la zone médiane à la réduction du sentiment de soi, aussi le contexte graphique permettra de discerner l’origine de cette réduction et les comportements qu’elle entraine, et par là, de faire le choix le plus judicieux et le mieux approprié parmi les diverses interprétations proposées.
Celles-ci sont en effet multiples, l’écriture petite pouvant être engendrée :
- Soit par un réel désintéressement de soi, donnant des indices de simplicité, discrétion, modestie, humilité. Ceci pouvant ou non s’accompagner d’une approche plus « conceptuelle » de la réalité faisant prévaloir la réflexion, la concentration et l’objectivité (le scripteur n’étant pas « encombré » de lui-même), aux dépens de l’approche plus affective et subjective associée à l’écriture grande
- Soit par une sous-estimation de soi entrainant effacement, timidité, sentiment d’infériorité ou d’impuissance ; économie de soi et de sa participation, mesquinerie
La confiance en soi
Bien que la façon de se ressentir et de s’estimer d’un individu, bien que son approche de la réalité puisse être différentes, sa confiance en lui même peut être aussi forte (ou aussi faible), dans une écriture grande que dans une écriture petite. Ce sont les autres composantes du graphisme et notamment son trait, ses proportions et ses inégalités qui permettront de discerner le degré de confiance que la personne peut avoir en elle et en son pouvoir.
En fait, les nombreuses questions qui se posent à propos de la dimension peuvent trouver réponse dans l’examen du milieu graphique.
La proportion !
D’une manière générale, l’observation de la proportion (zone médiane vs hampe et jambages, majuscules/minuscules) est intéressante car c’est souvent l’absence de proportion qui permet de détecter un sentiment d’infériorité. Sans perdre de vue que cette absence de proportion ne se situe pas seulement au niveau du développement plus ou moins excessif des verticales ou majuscules, mais aussi à celui de leur diminution.
Des majuscules ou des verticales trop petites par rapport à la zone médiane, entrainent un manque de proportion, mais dans cette 2ème éventualité, s’il est question d’orgueil ou de fierté, ceux-ci, pour être plus intimes et moins vaniteusement exposés, n’en sont pas moins présents.
La signature
La signature, comparée au texte, est riche d’enseignement. Porteuse, en outre, du potentiel intime et social du scripteur, mais aussi de ses projets, de ses désirs et de ses rêves, sa taille, sa structure et sa position par rapport au texte confirmeront ou infirmeront ce que ce texte aura déjà annoncé.
L’écriture basse ou l’écriture prolongée font partie de 2 extrêmes de la dimension : en effet, la première a des hampes ou des jambages qui ne dépassent pas ou peu les autres lettres, avec un mouvement concentré sur la zone médiane, quand la seconde au contraire s’étale dans hampes ou dans les jambages, ou dans les 2 à la fois, pouvant provoquer des enchevêtrements et donc une écriture confuse.
À lire aussi :
- Écriture grande
- Écriture basse
- Écriture prolongée