Les différentes applications de la graphologie

Qui écrit ?

C’est toute la question !

La Graphologie est destinée à tous

À titre personnel (chemin de vie, mieux se connaître et mieux comprendre autrui), à titre professionnel (recrutement, orientation/réorientation), à titre légal dans le cadre de la graphologie judiciaire. En effet, il n’est pas rare que des signatures, par exemples, soient falsifiées et transforment ainsi des documents originaux en document frauduleux.

En un mot la graphologie a un champ d’application très large ! Il y a pour tout le monde ! Tout âge, toute fonction, tout sexe, toute situation familiale, pour tout projet. Toute problématique peut avoir une solution par la graphologie.

L’expertise judiciaire ou graphologie judiciaire

J’ai eu l’occasion de beaucoup travailler avec la Gendarmerie Nationale du Limousin, du temps où j’habitais dans cette région.

Les Gendarmes sur le terrain, ont besoin de partenaires en « back up » pour les accompagner dans des affaires urgentes, sordides, étonnantes, pour les aider à déchiffre, qui la personnalité d’un scripteur anonyme sur une lettre de menace, qui une victime dont on n’est pas sûr qu’elle le soit, qui une victime flouée.

Le travail à faire est variable soit il s’agit d’une analyse graphologique classique pour comprendre la personnalité, soit il s’agit de comparer des documents, souvent des signatures, pour essayer de décrypter le vrai du faux et apporter la vérité. Apporter un faisceau lumineux dans un dossier souvent sombre et ténébreux.

L’attribution ou au contraire la non attribution d’un écrit ou d’une signature à un individu est faite après avoir examiné de façon la plus exhaustive possible tous les écrits soumis pour expertise, et relevé des caractéristiques graphiques, qui permettent d’attribuer, ou au contraire d’exclure, cet individu, et ainsi, de formuler une opinion qualifiée.

L’écriture, quelque qu’elle soit, contient une série de constantes graphiques dont un scripteur ne peut se départir complètement, quand il veut déguiser son écriture, et qu’un faussaire ne peut complètement reproduire quand il veut imiter un graphisme.

Par définition, l’écriture est un dessin conventionnel destiné à communiquer la pensée. Celle-ci possède un support, généralement le papier, qui lui permet d’être conservée et reproduite. 

Par rapport au langage articulé, l’écriture est donc un code de communication secondaire.

L’acte d’écrire n’est pas inné chez l’individu. C’est une habileté acquise fort complexe qui implique, entre autre, l’action musculaire, les réflexes et le cerveau. L’acte d’écrire n’est pas automatique, le scripteur doit en effet penser à ce qu’il va écrire et comment il écrit. Enfin, chaque individu a un niveau de performance graphique qui lui est propre, celui-ci pouvant être très élevé, moyen ou faible et il peut varier en fonction du moment, de l’endroit, du matériel utilisé et d’autres circonstances ponctuelles.

Et un écrit sans signature ? Que nous indique la signature ?

Par définition, une signature est un nom ou une marque qu’un individu appose sur un document pour attester qu’i en est l’auteur ou qu’il en approuve le contenu.

En général, la signature d’une personne est souvent particulière et plus personnalisée que son écriture. De plus, la façon de signer d’une personne est relativement constante.

La signature, c’est l’expression de notre identité propre, dans des circonstances de la vie publique ou privée.

Signer un texte c’est marquer son accord, et, dans la mesure où une signature est lisible, elle correspond en principe, à un sentiment d’identité clair qui s’accompagne d’un sens des responsabilités correct.

Elle est la manifestation de notre identité. C’est le sceau qui authentifie l’écrit. Il convient de toujours la mettre en perspective avec le texte lors d’une analyse graphologique. 

A lire également :