L’écriture !

Spécifique à l’être humain, elle est l’objet même de toute analyse graphologique.

Les fonctions premières de L’écriture 

Outil personnel et acte social, elle remplit plusieurs fonctions : elle est nécessaire à l’acquisition des connaissances et à leur transmission, elle permet souvent une élaboration de la pensée plus approfondie que le langage oral, enfin elle remplit un rôle de communication, au sens général du terme.

Elle est, elle-même, synthèse d’un langage sous tendu par la pensée et d’un geste graphique, activité psychomotrice très fine, dirigée par le cerveau et ayant pour but de reproduire un ensemble de signes codés, traducteur de ce langage.

L’écriture est individuelle, tout comme la voix, la démarche. Ce sont des éléments fortement caractéristiques d’un individu.

La graphologie est fondée sur l’expression de l’écriture, trace codée, qui a l’avantage de pouvoir être étudiée en dehors de la présence des scripteurs.

L’écriture n’est que le truchement de la pensée, le relief de l’âme tangible au regard, la « photographie des mouvements cérébraux » et des réactions nerveuses, en un mot, c’est la fixation sur le papier d’une série de petits gestes.

On pourrait dire que l’écriture est un système de signes permettant la communication d’un message qui s’inscrit de manière durable, entre des personnes, abolissant le temps et l’espace.

Elle exprime un désir profond de l’homme de transmettre, d’imprimer sa marque à l’intention d’un autre, de laisser quelque chose de soi et des mots qui l’habitent.

L’écriture sert à exprimer, enseigner, informer, raconter, se dire…

Dans toutes les langues occidentales, le mot graphique a le sens de l’entaille, de la gravure, de la griffe, de l’incision, ce qui crée une marque profonde sur un support, une marque qui a un sens.

En graphologie, on trouve de nombreux types d’écriture qui sont le reflet de l’âme et dévoilent beaucoup plus qu’on ne pourrait l’imaginer.

Il est très intéressant de se pencher également sur la différence entre le droitier et le gaucher. La graphologue peut-elle savoir d’emblée si c’est un droitier ou un gauche qui a rédigé le document qu’elle observe. La réponse est non !

L’écriture pour un bon document, doit être libre, sans être trop négligée, rendre une idée claire, lisible au mieux.

Pour quel public ? 

Nous le savons chacun a son écriture qui le suit tout au long de son existence quelles que soient les modifications advenues. 

C’est la raison pour laquelle l’écriture peut faire l’objet d’une analyse graphologie à n’importe quel âge, à partir de 18-20 ans (c’est mieux) et cet outil puissant révèle tant de choses qu’il peut être utilisé en recrutement, en développement personnel, en famille.

Il s’agit pour la graphologue de se situer dans une perspective dynamique qui essaie d’approcher, sinon de saisir le scripteur dans son évolution.

Pourquoi pas observer l’écriture d’une personne à différentes périodes de son existence pour en distinguer les éléments de permanence et les éléments de changement.

Voir d’où elle est partie, de ce qu’elle a fait ensuite et ce qui constitue aujourd’hui son matériau propre.

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