Comment améliorer son écriture ?

Ah, mais qu’est-ce que j’écris mal !

Comme cet enfant écrit salement ? son cahier est un vrai torchon !

Je déteste mon écriture…

Mais qu’est ce que c’est que ces « pattes de mouche », ton texte est illisible…

Peut-être avez-vous déjà entendu ou prononcé ces phrases, un peu malgré vous.

Oui, en effet, pour certains, l’écriture devient une vraie corvée, un pensum.

Les chiffres indiquent qu’il s’agit le plus souvent d’enfant ; parmi ces enfants, les garçons sont les plus touchés. Mais ne mettons pas trop vite des étiquettes dès que l’écriture a quelques ratés !

Mais, si après analyse et bilan, le diagnostic est posé, pas de panique. La dysgraphie se rééduque très bien, avec des méthodes simples, ludiques, accessibles. Au bout de quelques séances, des résultats probants se feront remarquer.

Mais alors comment faire pour bien écrire ?

  • La première des choses à vérifier est la tenue du stylo. Celui-ci doit bien être tenu entre le pouce et l’index, qui forment une pince, et qui sont « soutenus » par le majeur. Les 2 autres doigts sont refermés.
  • Puis la posture du corps : main, poignet, buste, tête, pieds.
  • La position de la feuille

Enfin dans quel état intérieur est l’enfant ? est-il en tension ? sous pression ? a-t-il un fond d’angoisse ? est-il heureux en classe ?

A-t-il les mains moites ?

L’objet ici n’est pas de détailler toutes les situations, mais j’ai remarqué que dans de nombreux cas, ces questions faisaient sens.

Et il ne faut pas perdre espoir.

La graphothérapie, pour rééduquer ce trouble de « dysgraphie », est une méthode efficace, qui apporte des solutions et permet un apaisement.

Mais il peut arriver que l’écriture devienne un problème, même pour un jeune, un jeune pro, un adulte.

J’ai reçu par exemple des jeunes de plus de 20 ans venus me consulter, l’un parce qu’il passait les concours de la fonction publique et voulait avoir la plus grande aisance et la plus grande dextérité pour tenir les 5 heurs de devoir sur table, et l’autre, car elle avait des examens en droit et voulait aussi gagner en vitesse et en lisibilité, afin de ne pas perdre de point.

Dans les 2 cas, les séances ont été couronnées de succès, Jonathan et Lina ont eu leurs examens.

Enfin, une personne, quelque soit son âge, peut rencontrer des difficultés à écrire ou ne pas supporter son écriture.

Souvent c’est une question d’estime de soi qui se cache derrière, ou un grand niveau d’anxiété, des tiraillements intérieurs, un décalage entre la pensée et le geste graphique.

Aussi, ces séances se transforment-elles souvent en séances d’accompagnement et en séances d’approfondissement sur le sens des signes en graphologie.

Pour bien écrire, il faut se sentir bien, être bien installé, avoir un bon éclairage, avoir un bon instrument scripteur, celui qui nous correspond.

Plus nos idées sont claires, plus nous sommes calmes, plus le geste sera lisible et ordonné !