La barre du T en graphologie

La barre de T, est l’un des signes libres typique en graphologique.

On les observe dans les types d’écriture.

Le fait que le T soit formé de 2 éléments multiplie les possibilités de transformation par rapport au modèle et les suscite. L’enfant lui-même trouve vite ses propres formules.

On attribue au croisement de ces 2 éléments les représentations de l’affirmation de soi et de la réalisation. S’il y a là, analogiquement, matière à interprétation, l’observation de la fermeté d’ensemble ne peut être négligée.

Le T est à observer en tenant compte du trait (texture, tension, appui, bords), de la forme et de la dimension, de l’arrivée sur la ligne, des zones de l’espace où évolue sa barre.

La barre T émane souvent d’une espèce à laquelle on la rattachera : acérée, massuée, à grands mouvements, inhibée. Il peut arriver que la barre de T, ou le T tout seul, constitue une espèce à elle seule, comme l’écriture en coup de fouet par exemple, et donne parfois à un ensemble un faciès qu’on lui attribue en fonction du geste type.

L’écriture en coup de fouet est faite d’un geste s’arc boutant à gauche pour s’élancer à droite dans un mouvement de détente, la barre de T s’y prêtant particulièrement.

Elle est manifestation d’impulsivité, d’impatience, d’opposition qui peut aller jusqu’à la colère ou l’agressivité, le refus, d’indiscipline, les rebuffades, dans un milieu graphique très inharmonieux.

Observons les exemples ci-dessous :

  • a) Le T en lasso, est fait d’un geste habile, enveloppant, régressif. Selon sa forme, sa fermeté, sa spontanéité, il peut être captation, ténacité, créativité)
  • b)Le T en v : rejet, insatisfaction, amertume, revendication et révolte s’il est offensif ; dans un contexte mou, laisser aller, abandon. Les cibles sont différentes selon la direction dans l’espace et la force sous-jacente
  • c) Lorsque la barre de T tombe : impuissance, obstination, dénigrement de soi selon la tension et la force, la direction, le trait acéré ou non
  • d) La barre sinueuse traduit l’indécision ou la séduction
  • e) Placée en haut de la hampe, la barre participe de la zone symbolique du haut, elle peut être surélévation : indépendance, domination. Dans un contexte léger, peu structuré, on la dit velléitaire. Très longue, elle perd de sa force
  • f) Fermement barré en bas ou barré 2 fois : le T émane d’un scripteur obstiné, tenace, impérieux
  • g) Certaines barres de T repartent sur la gauche dans un geste régressif : peu de confiance et d’esprit de coopération
  • h) Le T dont la barre est en arrière de la hampe ou ne vient pas la croiser témoigne d’une grande prudence ou d’inhibition (on peut trouver une accentuation en avant de la lettre avec une barre de T en arrière : plus d’élan dans le projet que dans la réalisation). Le double T barré en 2 fois est signe de scrupules et aussi d’inhibition.