La dysgraphie, c’est quoi ?

Selon Ajuriaguerra, la dysgraphie est une atteinte de la qualité de l’écriture alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel ne l’explique.

« En général est considérée comme dysgraphique toute écriture qui empêche le scripteur de structurer sa pensée, de libérer ses émotions, de mettre en forme ses sentiments, en un mot de communiquer sur les plans intellectuels et affectifs ». (Chantal Thoulon-Page : La rééducation de l’écriture de l’enfant. Ed : Masson)

On parle de dysgraphie quand l’écriture est trop lente, illisible, fatigante.

Comme nous l’avons dit ci-dessus, la dysgraphie est un désordre affectant l’aisance, la lisibilité ou la rapidité de l’écriture qui se détecte en général vers 7/8 ans. Cette déficience de l’écriture, peut mettre l’enfant en échec scolaire.

Elle engendre généralement une grande anxiété, qui s’aggrave lorsque l’on demande à l’enfant de s’appliquer.

Les enfants souffrant de dysgraphie se sentent différents mais ne savent pas pourquoi.

Les personnes dysgraphiques peuvent se plaindre de douleurs diverses : à la main, aux doigts, au poignet, à l’épaule, dans la nuque et aussi de sudation de la main, de fatigue intense.

La graphologie a permis de démontrer que l’écriture manuscrite était un fidèle révélateur de la psyché et de la personnalité.

On parle de dysgraphie quand l’écriture est trop lente, illisible, fatigante. Lorsque le scripteur, malgré tous ses efforts, n’arrive pas à fournir un rendu suffisant par rapport aux acquis.

Les personnes dysgraphiques peuvent se plaindre de douleurs diverses et aussi de sudation de la main, de fatigue intense.

La dysgraphie se détecte en général vers 7/8 ans. Les chiffres indiquent qu’elle se présente chez 10% des enfants.

La dysgraphie peut mettre l’enfant en échec scolaire.

Les enfants souffrant de dysgraphie se sentent différents mais ne savent pas pourquoi.

Ils ont un sentiment d’échec et de manque de confiance en soi qui peuvent entrainer des problèmes de comportement.

Une écriture dysgraphique présente les caractéristiques suivantes :

  •  L’écriture fatigue anormalement.
  •  L’écriture devient « une corvée » .
  • L’écriture est difficile à lire voire illisible.
  • L’écriture est trop lente.
  •  L’écriture est peu soignée.
  •  Elle manque d’aisance

Les causes de la dysgraphie sont multiples :

  • Mauvaise tenue de l’instrument graphique.
  • Manque de confiance en soi, stress.
  • Problèmes de latéralité.
  • Problèmes de dyslexie, de dysorthographie, de dysphasie (anomalie du langage)
  • Enfants ayant un déficit important de l’attention, enfants hyperactifs.
  • Problèmes d’ordre psychologique : refus de l’écrit, désir de non communication, désir de ne pas grandir…
  • Séquelles d’accident ou de traumatisme.

Une écriture doit toujours faire sens pour l’enfant, aussi petit ce sens soit-il.

Écrire suppose forcément de réfléchir. Aussi, lorsqu’il y a copie, celle-ci doit toujours être précédée d’une réflexion sur ce qui va être écrit et comment cela va être écrit.

L’écriture est le propre de l’homme et de la civilisation.

Elle est une activité spécifique qui matérialise le langage parlé, elle permet l’acquisition, la conservation des connaissances et la communication indirecte, hors de la présence de l’interlocuteur.

Elle joue à la fois un rôle d’instrument individuel et un rôle social.

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